Les Dimanches CIRQUE dans le Journal du Centre

"Depuis hier, l'équipe de Dyslexcirque au grand complet est repartie. (...) La programmation itinérante est calée jusqu'au 21 juin.

Ouf ! c'est sans doute ce que s'est dit toute l'équipe de Dyslexcirque (un collectif d'artistes des arts du cirque et des arts vivants, basé à Authiou) quand elle a appris que finalement, pour les subventions, c'était tout bon.

Les Dimanches CIRQUE, calés sur l'année scolaire, pouvaient repartir en automne. C'était loin d'être gagné lors de la dernière, le 15 juin. "Nous sommes soutenus par pas mal de partenaires (la CCVB, le Conseil Général, la Région, le Pays Nivernais-Morvan, Jeunesse et Sports et depuis cette rentrée la CAF par le biais du REAAP 58). Ce qui s'est passé, c'est que toutes les subventions de nos partenaires ont baissé. On était déjà sur un budget très serré", relève Anelyz, chargée de projet de Dyslexcirque.

Avec tout cela, au mois de juin, l'équipe ne pensais pas relever le rideau à la rentrée. La mobilisation des élus et des partenaires a porté ses fruits. Les enveloppes ont été revues.

Les Dimanches CIRQUE repartent sur les chapeaux de roue, pour la 4ème saison. Enfin presque. Les menaces sont prêtes à ressurgir dès le mois de juin. "C'est difficile de se projeter, de pérénniser nos actions", souligne Anelyz. L'équipe émet notamment quelques craintes avec le Pays Nivernais Morvan qui est en pleine négociation de son nouveau contrat de pays. "Il faut permettre à la culture de vivre en zone rurale et pour tout le monde." pointe-t-elle du doigt.

En tous cas, hier, pour la reprise au grand air, à Authiou, l'équipe n'a pas perdu son envie et son dynamisme, d'aller à la rencontre des petits et des grands et leur faire partager le quotidien de cette belle famille des circassiens.

Pratique. Pour cette première de la saison 2014-2015, étaient présents le maire d'Authiou, Pierre de Becque, le président de la communauté du Val du Beuvron, Jean-Pierre Leroy, la sénatrice, Anne Emery-Dumas, venus soutenir l'association."

Gwenola CHAMPALAUNE - LE JOURNAL DU CENTRE du 20/10/2014